parole
L’environnement du Jeûne (ou Abstinence / Siyam)
Nous allons maintenant nous intéresser à certains aspects du jeûne et à l’environnement de celui-ci dans le coran.
Bien que nous soulignions les aberrations de certains traditionalistes qui font du mois de Ramadan un mois spécifique de retenue et de bonne conduite, [alors que cela est sensé être la cas toute l’année durant, et non pas seulement au moment du jeûne] , nous noterons toutefois que le jeûne est propice à la méditation et au contrôle de soi, lorsqu’il est correctement effectué. Nous revenons ainsi sur l’un de nos précédents articles concernant l’importance de nos « paroles ».
Si nous regardons les occurrences du mot « Siyam/Jeûne » et de ses dérivés dans le Coran, nous constaterons une relation particulière entre le « Jeûne » et la « Parole ».
Tout d’abord d’un point de vue simplement anatomique, la bouche nous sert à respirer, à manger, à boire et à parler. Si l’on exclut la respiration dont nous ne pouvons nous priver plus de quelques minutes, il nous reste donc la nutrition et la communication.
Et c’est principalement sur ces deux aspects que le jeûne nous amène à travailler au cours du mois de Ramadan. Continuer la lecture
Dans le verset 2:2, au tout début du Coran Dieu parle de « El-Grayb » , notion complexe qui fait de manière générale référence à ce qui est « mystérieux », que même les Djinns ne connaissent pas (34:14).
Notion qui parfois mène à la confusion notamment lorsqu’on la rapproche du verset 17:36.
{Coran 2:3} qui croient en l’invisible, observent les Prières de Contact (Salat), et de nos provisions à leur égard, ils donnent en charité.
{Coran 17:36} Vous ne devrez pas accepter d’informations à moins que vous ne les ayez vérifiées par vous-mêmes. Je vous ai donné l’ouie, la vue, et le cerveau, et vous êtes responsables de les utiliser.
Nous allons ici voir qu’El Grayb, c’est tout simplement sa science divine, son domaine privé, dans lequel Il invite qui Il veut, et que l’on ne peut explorer qu’avec son autorisation et son agrément ; et certainement pas de notre propre chef.
Il s’agit donc d’un domaine qui de toute manière est, par définition, invérifiable par « soi-même » et qui nécessite l’intervention divine pour être expérimenté et vérifié.
Et afin que l’on comprenne mieux cette notion et que l’on dissipe quelques erreurs de compréhension Continuer la lecture