Dzikr

Craindre puis être rassuré par Dieu.

La semaine dernière nous avons abordé le sujet de Satan et ses serviteurs, puis nous avons conclu que nous ne devions nullement les craindre si ce n’est à travers Dieu.

Ce qu’il faut comprendre par là, c’est de craindre d’être délaissé par Dieu suite à notre comportement et de ce fait être exposé aux Diables et aux mauvais Djinns.

Mais Dieu a promis le bonheur aux croyants dans cette vie et l’au-delà. Et le bonheur ce n’est certainement pas de vivre perpétuellement dans la crainte.

C’est pour cela que nous avons le Coran, un livre merveilleusement conçu, et dont la lecture régulière aura un effet de thermostat, de régulateur. Tantôt nous rappelant à la crainte, et nous ramenant à nos obligations élémentaires que nous avons parfois tendance à oublier (voir à ce sujet l’article du 1er aout sur l’etymologie du mot « nass »). Tantôt nous rassurant par de bonnes paroles, d’espoirs, d’encouragements, d’allégories du paradis, etc… Continuer la lecture

1er verset :

{Coran 1:1} Au nom de DIEU, Source de la Miséricorde, le Plus Miséricordieux.

Nous voyons ici que le Coran commence par « bismilah », qui est la formule que nous emploierons pour bénir toute chose et toute action. Notamment tout ce que nous mangeons :

{Coran 73 :8} Tu devras commémorer le nom de ton Seigneur, pour avancer toujours plus près de Lui.

{Coran 6 :121} Ne mangez pas de ce sur quoi le nom de DIEU n’a pas été mentionné, car ceci est une abomination.Les diables inspirent à leur alliés de se disputer avec vous ; si vous leur obéissez, vous serez des adorateurs d’idole.

Voir aussi versets :  5 :4, 6 :118, 6 :119, 6 :138, sur l’obligation de dire « bismilah » (Au nom de Dieu) avant de manger…  et 2 :224, 5 :89, sur le fait de ne pas prendre le nom de Dieu en vain.

On peut noter une chose intéressante, c’est que Dieu démarra aussi la révélation du Coran avec cette notion, car le premier verset révélé fût :

{Coran 96 :1} Lis, au nom de ton Seigneur, qui créa. …

Avec l’ordre « Iqra » qui veut à la fois dire lire et aussi apprendre.

La suite du verset évoque les attributs de Dieu et cite les deux attributs surement les plus importants pour nous, car c’est par sa miséricorde qu’il nous est donné une chance de nous racheter. Et heureusement pour nous qu’Il est plus enclin à la miséricorde qu’a la colère. Continuer la lecture

L’Effet Papillon

L’Expression « Fayounabiyoukoum bima kountoum ta’maloune » qui veut dire : « puis Il vous informera de tout ce que vous aviez fait » apparaît de nombreuse fois dans le Coran : 5 :14, 5:105, 6:60, 6:159, 9:94, 9:105, 10:23, 29:8, 31:15, 31:23, 39:7, 41:50, 58:7, 62:8.

Nous sommes à même de nous demander : Mais pourquoi Dieu devrait nous informer d’une chose que nous avons faite ?

Il semble en effet étrange qu’il y ait besoin de nous informer d’une chose que nous devrions déjà savoir, puisque c’est nous qui l’avons faite!

De toute évidence, Dieu souligne par là notre inconscience dans la majeure partie de nos actes. Prenons tout de même le temps d’analyser cela à la lumière du Coran, ce pourrait être instructif. De plus, si cette phrase est ainsi répétée autant de fois ce n’est certainement pas pour rien.

Premièrement, notons que l’homme est de nature à oublier, et que Dieu a formater notre mémoire avant de nous mettre au monde, au point que l’on ne se souvient pas notre vie passée. Continuer la lecture

Tuer son ego : Approche par l’étude du pronom personnel « nous » dans le Coran.

Étudier la valeur et l’emploi des pronoms personnels dans le Coran est une chose instructive. Si nous y prêtons attentions nous y découvrirons des aspects étonnants, et par la grâce de Dieu, cela nous permettra de nous situer socialement, de travailler sur notre ego et de nous inclure, ou de nous exclure, des situations qui nous y sont contées afin de faire régulièrement le point sur notre propre situation.

Par exemple lorsque nous rencontrons le pronoms « ils », ou « eux » dans le coran, cela fait souvent référence aux mécréants et aux hypocrites !

Ce « ils » marque alors l’exclusion, l’éloignement… voir presque le rejet. Car on ne s’inclus pas en « eux ». Cet emploi du pronom agit donc sur notre subconscient en tant que tel. Continuer la lecture

Le Dikr/Le Rappel au travers des attributs de Dieu.

Après cette mise au point sur la crise, revenons en un instant sur la notion de détente et de loisirs. Les loisirs et la détente sont importants et ils peuvent être amplifiés dans leurs effets par la conscience, l’éveil, et la reconnaissance envers Dieu.

Méditer sur la création afin de savourer en profondeur chaque moment et de nourrir par la même occasion son âme.

En plein barbecue, par exemple, en famille ou avec des amis, rappelons nous Dieu à chaque instant en savourant chaque bouchée de chaque aliment. Le matin, glorifions Dieu lorsque l’on sent la fraîcheur de la rosée nous caresser et nous éveiller. Invoquons le aussi, lorsqu’il nous éveil à la beauté du silence qui nous relaxe tant, ou par la beauté des sons qu’il met à notre disposition : musique, chant d’oiseaux, bruits relaxant de l’écoulement de l’eau, clapotis les vagues, etc… Glorifions-le aussi à chaque émerveillement visuel nous rappelant sa grandeur : nuage, coucher de soleil, étoile, nature, etc.

Nous avons cité concernant la crise un attribut de Dieu : Ar-Razaq, Le Pourvoyeur. Profitons-en aussi pour parler du bien-être qu’apporte la méditation sur ses autres attributs divins.

Allah est celui qui possède les meilleures « Asma’a »(attributs, qualificatifs, noms). La méditation sur ses nombreux noms est très relaxante et par-dessus le marché éveil la conscience sur les possibilités qu’apporte la dévotion au créateur. Cela nous met en confiance et nous enseigne. Continuer la lecture