Dieu

La première chose à noter concernant l’idolâtrie en arabe, c’est que curieusement dans le coran le mot Idolâtre (ainsi que « Idolâtrie ») n’existe pas à proprement parler.

Ce qui se rapproche le plus d’’idolâtrer en arabe et dans le coran, c’est la composition de mot : « 3ibada Asnam » qui signifiera littéralement « servir (ou adorer) une idole » ou encore « servir (ou adorer) une statue »…expression que l’on retrouve dans le Coran seulement aux versets 26:71 et 14:35.

Une autre composition de mot proche de cela c’est « 3akafa-l-Asnam », qui signifie littéralement : « se consacrer assidûment à une idole (ou statue) » que l’on retrouve dans le coran au verset 7:138.

Enfin, dans le Coran on trouve une dernière composition de mots qui pourrait s’apparenter à ce que l’on considère généralement comme « idolâtrer » en Français. Elle se trouve au verset 6:74 et se prononce « atakhada l-asnama aliha », qui veut dire littéralement : « prendre des statues/idoles comme divinité ».

Ces trois premières références vont nous aider, si Dieu veut, à mieux comprendre ce qui est entendu par « idolâtrie » dans le Coran.

Car me direz-vous : pourquoi dans les traductions du Coran on voit bien plus souvent le mot « idolâtre » ? Continuer la lecture

Dans le verset 2:2, au tout début du Coran Dieu parle de « El-Grayb » , notion complexe qui fait de manière générale référence à ce qui est «  mystérieux », que même les Djinns ne connaissent pas (34:14).

Notion qui parfois mène à la confusion notamment lorsqu’on la rapproche du verset 17:36.

{Coran 2:3} qui croient en l’invisible, observent les Prières de Contact (Salat), et de nos provisions à leur égard, ils donnent en charité.

{Coran 17:36} Vous ne devrez pas accepter d’informations à moins que vous ne les ayez vérifiées par vous-mêmes. Je vous ai donné l’ouie, la vue, et le cerveau, et vous êtes responsables de les utiliser.

Nous allons ici voir qu’El Grayb, c’est tout simplement sa science divine, son domaine privé, dans lequel Il invite qui Il veut, et que l’on ne peut explorer qu’avec son autorisation et son agrément ; et certainement pas de notre propre chef.

Il s’agit donc d’un domaine qui de toute manière est, par définition, invérifiable par « soi-même » et qui nécessite l’intervention divine pour être expérimenté et vérifié.

Et afin que l’on comprenne mieux cette notion et que l’on dissipe quelques erreurs de compréhension Continuer la lecture

Comprendre le Coran.

« Que DIEU soit loué de nous bénir plus que bon nombre de Ses serviteurs croyants. » (27 :15)

« Que DIEU soit loué et paix sur Ses serviteurs qu’Il a choisit… » (27 :59)

« Que DIEU soit loué ; Il nous montrera Ses preuves, jusqu’à ce que nous les reconnaissions. Notre Seigneur n’ignore jamais rien de ce que nous faisons. » (27 :93)

Glorifié soit Dieu car nous ne connaissons que ce qu’il nous a enseigné !
De notre côté nous ne pouvons que nous efforcer d’apprendre mécaniquement le Coran. Quant à sa compréhension, il incombe à Dieu de nous en faire part ou non.

Nous avons évoqué au précédent article la nécessite d’apprendre le Coran. Toutefois « Apprendre » ne garanti pas de « comprendre ».

Dieu n’a de cesse dans le Coran de nous dire qu’Il a scellé le cœur des mécréants. Qu’il les a rendu sourds, muets et aveugles… complètement indifférents au rappel de leur créateur ! Quand ils sont informé au sujet de Dieu, ils se moquent. Que Dieu les maudisse donc et surtout qu’il nous protège de leurs mauvaises œuvres. Continuer la lecture

Craindre puis être rassuré par Dieu.

La semaine dernière nous avons abordé le sujet de Satan et ses serviteurs, puis nous avons conclu que nous ne devions nullement les craindre si ce n’est à travers Dieu.

Ce qu’il faut comprendre par là, c’est de craindre d’être délaissé par Dieu suite à notre comportement et de ce fait être exposé aux Diables et aux mauvais Djinns.

Mais Dieu a promis le bonheur aux croyants dans cette vie et l’au-delà. Et le bonheur ce n’est certainement pas de vivre perpétuellement dans la crainte.

C’est pour cela que nous avons le Coran, un livre merveilleusement conçu, et dont la lecture régulière aura un effet de thermostat, de régulateur. Tantôt nous rappelant à la crainte, et nous ramenant à nos obligations élémentaires que nous avons parfois tendance à oublier (voir à ce sujet l’article du 1er aout sur l’etymologie du mot « nass »). Tantôt nous rassurant par de bonnes paroles, d’espoirs, d’encouragements, d’allégories du paradis, etc… Continuer la lecture

1er verset :

{Coran 1:1} Au nom de DIEU, Source de la Miséricorde, le Plus Miséricordieux.

Nous voyons ici que le Coran commence par « bismilah », qui est la formule que nous emploierons pour bénir toute chose et toute action. Notamment tout ce que nous mangeons :

{Coran 73 :8} Tu devras commémorer le nom de ton Seigneur, pour avancer toujours plus près de Lui.

{Coran 6 :121} Ne mangez pas de ce sur quoi le nom de DIEU n’a pas été mentionné, car ceci est une abomination.Les diables inspirent à leur alliés de se disputer avec vous ; si vous leur obéissez, vous serez des adorateurs d’idole.

Voir aussi versets :  5 :4, 6 :118, 6 :119, 6 :138, sur l’obligation de dire « bismilah » (Au nom de Dieu) avant de manger…  et 2 :224, 5 :89, sur le fait de ne pas prendre le nom de Dieu en vain.

On peut noter une chose intéressante, c’est que Dieu démarra aussi la révélation du Coran avec cette notion, car le premier verset révélé fût :

{Coran 96 :1} Lis, au nom de ton Seigneur, qui créa. …

Avec l’ordre « Iqra » qui veut à la fois dire lire et aussi apprendre.

La suite du verset évoque les attributs de Dieu et cite les deux attributs surement les plus importants pour nous, car c’est par sa miséricorde qu’il nous est donné une chance de nous racheter. Et heureusement pour nous qu’Il est plus enclin à la miséricorde qu’a la colère. Continuer la lecture